Mieux préparer la FIV grâce à un accompagnement par l'hypnose
La FIV est une chance. Une possibilité de construire une famille ou de l’agrandir. Elle est un moyen de contourner l’infertilité et de donner la vie par-delà les limites du corps. Aussi prometteuse soit-elle, la fécondation in vitro demande temps, écoute, patience et courage. Avec des taux de réussite avoisinant les 22 %, elle constitue une épreuve physique, psychique et sociale. Toutefois, dans cet océan de doutes que peut représenter le protocole médical d’une telle intervention, il est possible de distiller quelques gouttes de sérénité. Comment ? En suivant les méthodes de relaxation d'un suivi par l'hypnose.
Envisager la FIV, un bouleversement psychologique à surmonter
« Il m’a été très dur psychologiquement de me dire que je ne serais pas comme les autres et que je serais obligée de passer par une FIV [la fécondation in vitro]. » Audrey, 29 ans, invitée sur le plateau de Doctissimo Mamans
Pourquoi les autres et pas nous ? Concevoir un enfant naturellement est le souhait le plus cher de tous parents désireux de fonder une famille. Un peu plus de 30 ans en arrière, avant la naissance d’Amandine, le premier bébé-éprouvette français, les couples n’avaient aucune alternative de procréation. L’infertilité était une fatalité. Aujourd’hui, la science peut suppléer les défaillances du corps humain, grâce à d’énormes avancées médicales. Le progrès est énorme, mais la femme et son conjoint ne peuvent outrepasser la réalité : accepter la différence, suivre une autre voie que celle à laquelle le couple se croyait destiné.
La FIV et les autres procédés d’AMP (assistance médicale à la procréation), si elles sont des solutions, reposent sur des protocoles exigeants, encadrés par le corps médical, avec un certain nombre d’étapes et d’enjeux anxiogènes.
La FIV ne garantit pas la survie des embryons, demande un traitement hormonal astreignant (entre deux semaines et un mois, voire plus, en fonction des protocoles établis) et nécessite des interventions en milieu opératoire (ponction des gamètes, transfert d’embryons). Autant de conditions qui transforment la volonté d’être mère en parcours du combattant. 20 000 Françaises s’en remettent à la FIV chaque année. Sous réserve d’un ensemble de critères bien définis (âge, bilan gynécologique), le défi est à la portée de chacune. Et ça, c’est le premier point positif !
Un suivi par l’hypnose : un soutien moral pour lutter contre les angoisses provoquées par la FIV
L’accompagnement médical traditionnel n’évite pas le stress et les tensions liées à tous les bouleversements provoqués par la prise d’une telle décision. La fécondation in vitro est une démarche invasive, qui requiert parfois plusieurs tentatives (la Sécurité sociale rembourse un maximum de quatre essais). Et pour tolérer les multiples phases qui la structurent, le corps à besoin de décontraction, d’atteindre un état d’ouverture et de relâchement. Une attitude positive, de compréhension, amoindrira les traumatismes psychiques et corporels. L’hypnose aide la personne à se renforcer de l’intérieur. Il n’est plus seulement question de donner la vie, mais de se libérer du sentiment de culpabilité qui peut enserrer l’inconscient. L’hypnologue avance pas à pas aux côtés de sa cliente pour lui servir de guide dans la visualisation d’un futur en présence de l’enfant désiré. L'accompagnement puise dans l’intention de créer la réalité. Elle rassure, donne confiance pour affronter les épreuves opératoires en recentrant l’attention sur l’intérieur, le soi réel. À ce titre, ses bienfaits influent autant sur la mère que sur le conjoint, grâce à la recherche d’un équilibre des émotions favorable au couple.
Reconnue scientifiquement pour son efficacité, l’hypnose médicale est utilisée en milieu hospitalier, notamment pour accompagner l’anesthésie lors de la ponction des ovocytes. Certaines recherches lui attribuent un impact positif sur les FIV, avec de meilleurs taux de réussite.
En période préopératoire, l’hypnose rend à la future mère le contrôle de ses émotions, le recul nécessaire pour aborder l’aventure paisiblement. Gérer les angoisses, apprendre à se détendre et nourrir positivement sa patience sont des postures mentales qui servent idéalement le corps et l’esprit.
Le succès de la procréation se joue aussi et surtout sur le terrain de la sérénité : c’est dans une matrice confortable que la vie a le plus de chance d’éclore.
Avec l’hypnose, il n’est plus seulement question de donner la vie, mais de se libérer du sentiment de culpabilité qui peut enserrer l’inconscient.