Devenir parents grâce à l’Assistance Médicale à la Procréation

 

techniques AMP ou PMA grossesse

En 2012, la France a accueilli 23 800 enfants nés grâce aux procédés de procréation médicalement assistée. Un nombre croissant de couples y a recours, car les cas d’infertilité, s’ils peuvent être vécus comme une mise au banc de la Nature, sont en réalité de plus en plus répandus. Le recul de l’âge de la première grossesse, l’utilisation de méthodes contraceptives et la baisse de la qualité du sperme, combinés à certains comportements ou pathologies, mènent entre autres à une fécondité tardive ou troublée.

L’Assistance Médicale à la Procréation (AMP ou PMA) ne s’improvise pas. Elle fait l’objet d’une décision après concertation avec des professionnels de la santé afin d’identifier le meilleur procédé à adopter pour le couple.

Voici un reportage à l'hôpital de La Conception de Marseille et un aperçu des différentes techniques d’AMP pratiquées légalement en France.

 

L’insémination artificielle

Intervention légère, l’insémination artificielle ne nécessite pas une hospitalisation. Elle répond à un déficit de sperme ou à une infertilité inexpliquée des deux conjoints. Sa pratique s’effectue sur des femmes dont les trompes de Fallope sont saines. Elle consiste à stimuler la production d’ovules (via un traitement) pour ensuite déposer les spermatozoïdes directement dans l’utérus grâce à un fin cathéter. Le sperme est au préalable recueilli en laboratoire par masturbation. Ce procédé facilite notamment le passage des gamètes à travers la glaire cervicale.

Cette fécondation in vivo (dans le corps de la femme) peut être réalisée entre 4 et 8 fois. Principalement intraconjugale, l’insémination artificielle se pratique également avec le sperme de donneurs.

 

La fécondation in vitro

Son principe repose sur la rencontre des gamètes mâles et gamètes femelles hors du corps de la femme, c’est-à-dire en laboratoire. Le procédé suit rigoureusement une série d’étapes. D’abord, le fonctionnement ovarien est stimulé par un traitement hormonal selon un protocole à durée variable et sous surveillance échographique. Celui-ci favorise le développement des follicules en vue du déclenchement de l’ovulation. Le surlendemain de l’ovulation, une courte hospitalisation est nécessaire pour réaliser la ponction des ovocytes. Ce prélèvement s’effectue à l’aide d’une sonde et d’une aiguille, laquelle aspire le liquide folliculaire directement depuis l’ovaire. L’intervention a lieu sous anesthésie locale ou générale, ou encore sous analgésie, voire hypnoanalgésie. Dans le même laps de temps, le sperme est recueilli en laboratoire suivant un protocole prévu pour limiter sa composition en bactéries. La fécondation se déroule dans une boîte de culture placée en incubateur à 37 °C. Entre deux et trois jours après la ponction, l’embryon (ou les embryons, trois au grand maximum en France) est transféré dans l’utérus avec l’espoir que sa nidification se déroule pour le mieux.

En France, la Sécurité sociale prend en charge jusqu’à 4 tentatives de FIV. Une FIV peut être réalisée grâce à un don d’ovocytes. Dans le cas d’une infertilité de l’homme, la fécondation peut être effectuée avec le sperme d’un donneur. Si le sperme du conjoint ne contient aucun spermatozoïde, il est possible d’effectuer une ponction du testicule par l’intermédiaire d’une chirurgie.

 

 La fécondation in vitro avec micro-injection (ICSI – Intra Cytoplasmic Sperm Injection)

Elle reprend le principe de la fécondation in vitro, mais répond à un déficit de spermatozoïdes. Cette manipulation consiste à prélever un spermatozoïde sain pour l’injecter directement dans l’ovocyte avant transfert dans l’utérus. Là encore, si le sperme du conjoint ne contient aucun spermatozoïde, il est possible d’effectuer une ponction du testicule par l’intermédiaire d’une chirurgie. Dans le cas où la femme est infertile, le recours aux ovocytes d’une donneuse est une possibilité.

 

 L’accueil d’embryons

Les couples infertiles présentant des risques de transmission de maladie à l’enfant ou ayant rencontré de multiples échecs dans leurs tentatives d’AMP ont une autre alternative. Elle consiste à pratiquer un transfert d’embryons provenant d’un couple donneur anonyme.

L’expérience de l’assistance médicale à la procréation se vit à deux. L’infertilité est une épreuve qu’il faut surmonter ensemble. Les réactions de tristesse et de culpabilité sont courantes. Pourtant, la PMA intervient dans une histoire préexistante où la question de la responsabilité du conjoint stérile repose sur des causes naturelles. L’infertilité n’est pas une faute imputable à l’homme ou à la femme, c’est un état de fait devant lequel il faut s’unir et rester soudé. Le projet d’être parents, le succès d’une procréation médicale assistée résultent autant de l’amour qu’une conception passionnée sous la couette. Ce processus d’acceptation de la réalité demande écoute et compréhension afin de vivre au mieux les multiples étapes de ce parcours. Les vertus apaisantes de l’hypnose aident à gérer les angoisses, le stress et les sentiments antagonistes qui troublent l’homme et la femme dans leur démarche. Brève et centrée sur l’intériorité de chacun, un suivi par l’hypnose est une pratique de l’écoute de soi. Une pratique de l’apaisement propice à l’épanouissement de futurs parents. 

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Catherine Clavier
Praticienne en Hypnose
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