À l’écoute de la douleur

 

qu'est ce que la douleur

Eschyle évoque la douleur à travers une phrase restée célèbre : « Il est bon d’apprendre à être sage à l’école de la douleur ». La douleur est un message émis par notre corps. Il faut l’écouter et la comprendre. Si notre premier réflexe est de vouloir lui tordre le cou avec des médicaments, la véritable solution est sans doute de l’aborder plus sagement, d’apprendre à la gérer et à la traiter comme autre chose qu’une simple gêne à confier au docteur.

D’après l’Inserm, 15 à 25 % de la population française souffrent de douleurs chroniques. La douleur est donc un phénomène très répandu et par conséquent, bien connu des services médicaux. Ces derniers savent aujourd’hui la prendre en charge grâce à des traitements et à des structures spécialisées réparties sur tout le territoire (au nombre actuel de 250).

 

Les visages de la douleur

La douleur est avant tout une affaire de perception et de subjectivité. Chaque individu réagit de manière différente à sa manifestation. Elle est définie par l’association internationale de l’étude de la douleur (IASP) comme une sensation et une expérience émotionnelle désagréable associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle, ou décrite en ces termes.

La douleur est due à un influx nerveux transmis par des fibres jusqu’à la moelle épinière. Son chemin va ensuite jusqu’au cerveau. Elle se diffuse dans le lobe pariétal (qui permet de situer la position de la douleur) tandis que d’autres composantes touchent l’ensemble du cerveau pour accentuer le caractère émotionnel du mal. Elle se décline principalement en deux types :

La douleur aiguë

C’est le coup de marteau sur le pouce, les orteils dans un angle de meuble ou l’entorse. Le tissu est atteint et provoque une vive réaction qui correspond à une sonnette d’alarme. Elle est vouée à disparaître.

La douleur chronique 

C’est la douleur qui perd son statut de signal d’alarme. Elle s’étale dans le temps, au-delà de trois mois, et ne se calme pas (arthrose, sciatiques, maux de dos). Sa persistance modifie la psychologie du patient qui ne sait plus comment lui faire face.

 

Pas tous égaux devant la douleur

D’un individu à l’autre, l’écart de perception se justifie par le vécu, mais aussi par un contrôle interne, une porte qui agit comme un instrument de modulation. Le « Gate Control » gère le débit des messages envoyés par la douleur et des réponses envoyées par le cerveau pour réguler l’intensité de la réaction. Par exemple, arroser une brûlure avec de l’eau tiède permet au cerveau de limiter le passage d’informations nociceptives (excitatrices) en réduisant l’ouverture de sa porte.

 

Comment se comporter face à la douleur ?

La priorité est de permettre à un professionnel de la santé de reconnaître la douleur. Le suivi par un médecin est déjà une première solution pour ne pas se sentir seul à lutter. Lorsque la douleur résiste, elle peut provoquer chez le sujet un développement de l’anxiété, une chute du moral ainsi que des contractions musculaires. Fatigue et manque de sommeil s’accumulent donnant au mal un rôle central dans l’esprit de la personne. La prescription d’un traitement permet de faciliter le contrôle de la douleur. Il est également possible de travailler sur la perception de celle-ci grâce à des méthodes de relaxation. Interrompre les cercles vicieux de la souffrance physique et psychologique devient possible en apprenant à dominer son stress. C’est notamment sur la perception de la douleur que l’hypnose agit. La suggestion, les jeux mentaux et les exercices d’imagination aident à reprendre le contrôle des émotions et du corps.

Une douleur rebelle ne doit pas être ignorée et étouffée. Elle doit être écoutée et gérée avec patience et persévérance.

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Catherine Clavier
Praticienne en Hypnose
30 Route du Champ Chevalier
44730 St Michel Chef Chef


Tél : 06.70.20.80.74
Mail: cclavier@therapie-douce.fr

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